FloriLettres

FloriLettres est une revue littéraire, numérique et mensuelle créée en 2002 par Nathalie Jungerman pour la Fondation La Poste. Consacrée à l'écriture épistolaire, biographique et autobiographique, elle promeut les livres et les manifestations culturelles à travers un choix de correspondances, journaux personnels, essais, carnets, récits ou romans. Chaque édition offre un dossier sur un sujet particulier qui comprend une introduction, un entretien, un portrait et des extraits. Un article critique, des chroniques sur une sélection d'ouvrages ainsi qu'un agenda complètent le numéro.

Couverture de la revue épistolaire 49 d'oct. 2023 : affiche du film Le Corbeau
Articles critiques

Revue Épistolaire n°49, Ces méchantes lettres. Par Gaëlle Obiégly

édition décembre 2023
L’œil averti d’Épistolaire scrute les « méchantes lettres ». L’exploration des facettes de la méchanceté dans la correspondance constitue le cœur du numéro 49 de la revue. À travers différentes époques, du XVIIème siècle au XXIème siècle, ce dossier explore comment le genre de la correspondance, du lien amical et affectif, peut devenir le vecteur de la détérioration voire de la destruction des relations humaines. La méchanceté, définie comme l’aptitude à causer du tort ou de la peine, trouve sa place dans les échanges épistolaires
Couverture du livre d'Arthur Dreyfus, La Troisième Main
Articles critiques

Arthur Dreyfus, La Troisième Main. Mention spéciale du jury. Par Corinne Amar

édition décembre 2023
Mention spéciale du Prix Wepler Fondation la Poste 2023, Arthur Dreyfus doit être un homme heureux. Son roman, La Troisième Main, a été récompensé en tant qu’« ovni littéraire prodigieusement inclassable ». Il y a une douzaine d’années, vingt-cinq ans à peine, journaliste pour Technikart et Positif, il avait déjà dans ses cordes une nouvelle, un roman, un petit traité du bonheur publiés, écrivait une série pour la télévision, animait une émission de musique hebdomadaire sur France Inter
Couverture du livre d'Elisa Shua Dusapin avec bandeau prix Wepler

Extraits choisis - Le Vieil Incendie

édition décembre 2023

À cause de la pluie, j’ai manqué le panneau du village. Elle a brouillé les vallons, effacé les ornières, j’ai fini par progresser à l’aveugle et m’arrêter sur le bas-côté. Toute cette eau qui s’abat sur le capot. La tempête a commencé hier. Je n’ai croisé personne depuis la sortie de l’autoroute. Même si la radio recommandait de ne pas prendre la route, je n’avais pas le choix.

Portrait de face de Elisa Shua Dusapin
Entretiens

Entretien avec Elisa Shua Dusapin. Propos recueillis par Nathalie Jungerman

édition décembre 2023
Née en 1992 à Sarlat-la-Canéda d’un père français et d’une mère sud-coréenne, Elisa Shua Dusapin grandit entre Paris, Séoul et Porrentruy. Elle est diplômée de l’Institut littéraire suisse de Bienne. Son premier roman, Hiver à Sokcho (Zoé, 2016, Folio 2018) obtient les prix Robert Walser, Alpha, Régine-Desforges, Révélation SGDL. En 2021, sa traduction anglaise reçoit le National Book Award for Translated Literature.
Couverture du livre avec bandeau prix Wepler
Édito

Édito décembre 2023. Par Nathalie Jungerman

Prix Wepler Fondation La Poste 2023 • Le Vieil Incendie d'Elisa Shua Dusapin
Le 13 novembre dernier, dans la célèbre brasserie parisienne de la place de Clichy, en présence de Philippe Wahl, président directeur général du Groupe La Poste, nous avons fêté la 26e édition du Prix Wepler Fondation La Poste dont le jury tournant, constitué de libraires, d'un postier, de deux journalistes et de lecteurs (dont une détenue), est présidé par Marie-Rose Guarnieri, directrice de la librairie des Abbesses. Élisa Shua Dusapin a reçu le prix pour son quatrième roman, Le Vieil Incendie, publié aux éditions Zoé. La mention spéciale a été attribuée à Arthur Dreyfus pour La Troisième Main paru chez P.O.L.
Couverture du livre Italo Calvino, Le métier d'écrire avec photo de l'écrivain à son bureau
Édito

Édito novembre 2023. Par Nathalie Jungerman

Italo Calvino, Le métier d'écrire
À l’occasion du centenaire de la naissance d’Italo Calvino (1923-1985), plusieurs événements et publications célèbrent l’œuvre et la pensée de l’écrivain. Parmi ces événements, des émissions radiophoniques sur France Culture et un documentaire, Italo Calvino, L’écrivain perché, diffusé sur Arte. À l’Institut Culturel Italien de Paris, où figure l’exposition « Calvino Imaginaire » jusqu’au 12 janvier 2024, sont organisés des débats consacrés aux ouvrages récemment parus en France. Signalons justement la publication en septembre de Liguries, un recueil de textes inédits d'Italo Calvino aux éditions Nous, ainsi que la sortie le 15 novembre du roman Les jeunes du Pô aux éditions des Cahiers de l'Hôtel de Galliffet, inédit également, tous deux traduits et présentés par Martin Rueff. Mais c’est surtout la Correspondance de Calvino, publiée chez Galimard le mois dernier, avec le soutien de la Fondation La Poste, dont nous allons parler ici.
Photo en couleur de Martin Rueff
Entretiens

Entretien avec Martin Rueff. Propos recueillis par Nathalie Jungerman

édition novembre 2023
Poète, traducteur et philosophe, Martin Rueff est né en 1968 à Calgary. Il est actuellement professeur à l'Université de Genève et dirige chez Verdier la collection Terra d'Altri, spécialisée en littérature italienne. Il a été responsable chez Gallimard de l'édition des Œuvres de Cesare Pavese dans la collection « Quarto ». Il est l'auteur de textes de création poétiques et critiques, ainsi que de nombreuses traductions. Il a publié (traduit et présenté) récemment, aux Éditions Nous, Liguries, un recueil d'inédits d'Italo Calvino. Il est avec Christophe Mileschi, le traducteur du Métier d’écrire, recueil de 315 lettres de Calvino qu'il a établi et préfacé.
Photo d'un monument aux morts
Agenda

Agenda novembre-décembre 2023

édition novembre 2023
Les monuments aux morts de 1914-1918 nous sont devenus si familiers qu’on ne les voit plus. C’est un musée invisible qui a fini par se confondre avec les paysages de France. Et puis un beau jour, une sculpture arrête notre regard. Les Sentinelles de l'oubli, un film de Jérôme Prieur le  4 décembre à 20h à la Cinémathèque française, Paris