FloriLettres

FloriLettres est une revue littéraire, numérique et mensuelle créée en 2002 par Nathalie Jungerman pour la Fondation La Poste. Consacrée à l'écriture épistolaire, biographique et autobiographique, elle promeut les livres et les manifestations culturelles à travers un choix de correspondances, journaux personnels, essais, carnets, récits ou romans. Chaque édition offre un dossier sur un sujet particulier qui comprend une introduction, un entretien, un portrait et des extraits. Un article critique, des chroniques sur une sélection d'ouvrages ainsi qu'un agenda complètent le numéro.

Carte postale américaine, photomontage, vers 1909-1910 (I Would like to see a little more of you)
Lettres et extraits choisis

Extraits choisis - « De la carte à Dada » de Carole Boulbès

édition janvier 2021
La carte postale est impudique. Depuis plus d’un siècle, les deux faces de ce petit bout de bristol circulent sans enveloppe. Au revers de l’image, l’adresse du destinataire et le message s’exhibent aux regards de tous. Moyen d’expression futile ? Produit de consommation désuet ? Art populaire sans grande valeur ? Petite monnaie de l’art ? On le pense encore.
Couverture de la revue Epistolaire n°46 : Camus épistolier
Articles critiques

Épistolaire, revue de l’A.I.R.E. n°46 • Albert Camus épistolier. Par Gaëlle Obiégly

édition janvier 2021
Le numéro 46 de la revue Épistolaire consacre un dossier à la correspondance d’Albert Camus. Les nombreux volumes de lettres de cet écrivain ont permis des études approfondies. Les contributions ouvrent une réflexion sur le genre d’épistolier que fut Camus. Comment sont ses lettres ? Est-il attentif, assidu ? Que dit-il ? Quel rôle jouent les lettres dans l’élaboration de son œuvre ? Quels types de relations se dessinent à travers elles ?
Portrait de Paul Eluard par Dora Maar
Portraits d’auteurs

Paul Éluard : Portrait. Par Corinne Amar

édition janvier 2021
Il était fils unique d’un comptable et d’une couturière, né Paul-Eugène Grindel (1895-1952). À l'âge de dix-sept ans, lors d'une cure en sanatorium, près de Davos, en Suisse pour soigner une tuberculose, Paul-Eugène – qui choisira rapidement de se faire appeler Paul Éluard, patronyme de sa grand-mère maternelle – rencontrait une jeune Russe en exil, Helena Diakonova.
Affiche du festival Le goût des autres 2021
Agenda

Agenda janvier-février 2021

édition janvier 2021
Un festival de podcasts diffusés chaque fin d’après-midi aux dates initiales du festival (21 au 24 janvier 2021), également dans le cadre de la Nuit de la lecture 2021
Portrait en couleur de Caroline Deyns
Entretiens

Entretien avec Caroline Deyns. Propos recueillis par Nathalie Jungerman

édition décembre 2020
Originaire de Valenciennes, Caroline Deyns vit et enseigne à Besançon. Elle est l’auteure aux éditions Philippe Rey de « Tour de plume » (2011) et de « Perdu, le jour où nous n’avons pas dansé » (2015). Elle a publié récemment « Trencadis » chez Quidam éditeur (2020).
Couverture de Trencadis de Caroline Deyns, avec un portrait de Nikki de Saint Phalle
Édito

Édito décembre 2020. Par Nathalie Jungerman

Niki de Saint Phalle • Trencadis de Caroline Deyns
Sur la couverture du livre de Caroline Deyns, le titre, « Trencadis », s’inscrit en lettres jaunes sur un portrait en noir et blanc de Niki de Saint Phalle qui pose, en 1949, pour le photographe Arnold Newman. À cette époque, Niki de Saint Phalle (1930-2002), « dont le rire a toujours allégé la peine », n’a pas commencé à peindre ni à sculpter. Elle est mannequin et mariée au poète américain Harry Mathews. Elle découvrira quelques années plus tard, à Barcelone, le parc Güell et sera fascinée par les mosaïques catalanes d’Antoni Gaudi dont la technique, le trencadis, utilise des morceaux cassés et dépareillés de faïence ou de verre de couleur qui suivent les courbes des surfaces.