Le Printemps des Poètes 2021 • 23e édition
Du 13 au 29 mars 2021
Partenaire du Printemps des Poètes depuis 1999, la Fondation imprime
60 000 cartes poèmes pour célébrer cette grande manifestation poétique, et inviter à l'écriture.
Thème : Le désir
Affiche de Sarah Moon (studio aux oiseaux © Sarah Moon)
La Marraine : MARINA HANDS
Après JEAN-MARC BARR, RACHIDA BRAKNI et SANDRINE BONNAIRE, il importe que la lettre D du mot DÉSIR revienne à MARINA HANDS. Parce qu’il est rare qu’une actrice mène son destin de comédienne avec autant d’échappées, d’amplitude et de liberté. Surprenant sans cesse, conjuguant la scène, le cinéma, la vie et la télévision avec justesse, naturel et succès. (...) Sophie Nauleau
« Les Animaux malades de la peste », Fable n° 1, Livre VII, par Marina Hands • Cloître Benoît XII / Palais des Papes.
Regarder le court métrage, en avant-première sur le site de la Fondation La Poste le samedi 13 mars, jour d'ouverture du Printemps des Poètes.
Avec la participation amicale de Miki
Cloître Benoît XII / Palais des Papes
Un court métrage de Priscilla Telmon et Mathieu Moon Saura
Sur une idée de Sophie Nauleau
Réalisé en partenariat avec la Fondation La Poste.
« Quelle profonde inquiétude, quel désir d’autre chose,
Autre chose qu’un pays, qu’un moment, qu’une vie,
Quel désir, peut-être d’autres états d’âme…
S’exclamait Fernando Pessoa sous le masque d’Álvaro de Campos. En portugais aussi, le désir nous relie aux étoiles. Tout droit tombé des astres et des regrets latins : desiderare qui vient de sidus, sideris.
Comme un ciel étincelant d’absences. Une aimantation vitale. Un souhait ancestral, jamais élucidé, jamais rassasié, jamais exaucé.
Alors oui, après L’Ardeur, La Beauté et Le Courage, voici venu le Printemps du Désir.
Des longs désirs de Louise Labé aux désirs obstinés d’Olivier de Magny. Du désir de gloire des chansons de geste jusqu’au rude chemin des plus hauts désirs de René Daumal. De l’anéantissement, qui mène au rien du nirvana, jusqu’au désir sans fin d’Éros.
Depuis le grand désir du plaisir admirable de Pernette du Guillet jusqu’au fragile et subreptice désir de vivre d’Alejandra Pizarnik, en passant par l’amour réalisé du désir demeuré désir qu’est le poème pour René Char. De Philippe Desportes, qui entendait Avoir pour tout guide un désir téméraire, jusqu’au plus sentimental spleen d’Alain Souchon, qui nous a mis en tête refrains et souvenirs : Mon premier c’est Désir…
Du Cantique des cantiques aux désirs éperdus de ce troisième millénaire menacé, tout reste à fleur de mots.
Et à oser ensemble, au plus intime de soi. »
Sophie Nauleau